Plaques et monuments
commémoratifs

A Boulogne-la-Grasse, une plaque est scellée sur le mur de clôture du château élevé par Alphonse de Boulogne. Elle commémore le passage d'Albert Ier roi des Belges, de Raymond Poincaré président de la République et du Maréchal Joffre, en inspection au front le 23 août 1915. Trois ans plus tard, le château est en partie détruit lors de la bataille de Montdidier.

A Champlieux, une borne casquée érigée à l'initiative du commandant Cornic indique l'emplacement entre 1916 et 1918 du Camp des chars d'assaut, commandé par le général Estienne alors résidant à Orrouy.

"Ô passant, que si d'aventure
Tu promènes ici tes pas,
Arrête, ami, mets chapeau bas,
Ici, pour la grande aventure
Naquirent les chars de combat. "


A Compiègne, la célèbre Clairière de l'Armistice est aménagée dès l'après guerre sous la direction de l'architecte M. Magès : percement d'une allée de 250 mètres, réalisation d'un rond-point de 100 mètres de diamètre. Le 11 novembre 1922, MM. Millerand et Poincaré inaugure le site qui connaîtra d'autres aménagements, dont le Wagon du Maréchal Foch (1927).


A Nanteuil-le-Haudouin, à l'angle de la rue de Paris et de la rue de Lisy, une plaque commémore le souvenir du regroupement des Taxis de la Marne aux portes de la ville.

" Ici, le 7 septembre 1914, les taxis parisiens réquisitionnés par le général Galliéni, gouverneur militaire de Paris, ont amené les renforts qui ont permis à l'armée française de remporter la Victoire de la Marne. Cette manœuvre décisive a pris le nom d'Epopée des Taxis de la Marne".

A Noyon, la frise du monument aux morts inauguré le 22 mars 1925 représentent quatre scènes marquantes de la Première Guerre mondiale : la prise d'otages, la libération du 20 mars 1917 par le XIIe Corps, Noyon dans les ruines, la remise de la Légion d'honneur à la ville le 17 juillet 1920.
Quatre années plus tard, le 11 septembre 1929, une plaque est apposée sur l'actuel conservatoire de musique Paschal de l'Estocart, rappelant le passage du général French du 26 au 28 août 1914.

A Orrouy, une plaque est apposée sur le château précisant : " Ici fonctionna en 1917 et 1918 le poste de commandement du général Estienne, père des chars de combat français qu'il créa, organisa et instruisit au camp de Champlieu de décembre 1916 à avril 1918".

A Senlis, au 16 rue Bellon à Senlis (actuel centre médico-social), une plaque rappelle le lieu d'installation du Grand Quartier Général. Là, le 25 octobre 1918, le maréchal Foch, son chef d'état major le général Weygand et les Commandants en Chef examinent la situation militaire et préparent les conditions d'armistice.

A Versigny, sur le portail du château, une plaque rappelle qu' "Ici habita le Général Mangin, commandant de la Xe armée, avec son Etat-Major, du 3 juin au 17 juillet 1918. C'est du château de Versigny que furent établies les directives qui nous donnèrent la Victoire ".


Monuments et plaques en l'honneur d'une bataille

Inauguré le 7 mai 1950, le monument de Courcelles commémore le sacrifice des soldats du 49e RI tombés lors des combats du 9 au 15 juin 1918 pour la défense du village.

Inauguré le 30 septembre 1934 au lieu-dit " Le Chemin Creux", le monument de Crisolles est dédié "Aux défenseurs de Noyon" lors des combats des 23, 24 et 25 mars 1918. Oeuvre des architectes Davroux et Gauthier, ce mur de béton symbolise la défense des combattants du Vème Corps d'Armée du général Pellé qui porta un coup d'arrêt à l'offensive allemande du général von Hutier.

Le 29 mai 1954, le monument en l'honneur du 57e RI "Le Terrible, que rien n'arrête" fut inauguré sur le Mont Renaud (Passel), en bordure de la RN32. Il porte la plaque "Ici, du 25 mars au 13 avril 1918, le 57e RI a brisé 22 attaques, maîtrisé 5 régiments, barré à l'ennemi la route de Paris" commémorant par là même la Bataille du Mont Renaud.


A Mareuil-la-Motte, sur le mur du "Cabaret Rouge", une plaque rappelle au souvenir des combattants du Plateau Saint-Claude : "A la mémoire des morts du 9e Cuirassiers à pied qui arrêtèrent ici la ruée allemande le 9 juin 1918 en se sacrifiant. Passant, souviens-toi. "



A Mélicocq, le Monument aux morts-crucifix, élevé par le Major et Madame Emerson-Withe le 20 juin 1920, porte l'inscription "C'est ici que les très durs combats des 9, 10, 11 juin 1918 et au prix des plus douloureux sacrifices, les soldats de la IIIème Armée (Humbert) ont définitivement arrêté l'ennemi dans sa marche sur Paris. Vous qui passez, découvrez-vous". Les bienfaiteurs américains de Mélicocq firent ajouter : "Honneur aux vaillants de la 53ème Div, 205ème, 112ème, 236ème, 319ème R.I., 243ème, 283ème R.A.C., 3/13ème Génie, 9ème Cuir. à pied, qui dans ces sanglantes journées sont tombés pour la sainte cause".


De part et d'autre du portail de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste de Plessier-de-Roye, deux plaques rappellent la violence des combats de 1918. A droite, la plaque ornée d'un cor de chasse porte l'inscription: "Plessier et Plémont. Ces deux piliers de la porte s'ouvrent sur le cœur de la France. Là, en mars - avril 1918, avec la division Barbot, le 56ème Bataillon de Chasseurs de Driant, commandant Herment en tête, commandant au Bois des Caures, a tenu. Honneurs aux braves et paix aux morts." A gauche du portail, la plaque ornée d'une ancre de marine porte l'inscription: "A Plessier le Roye, le 30 mars 1918, le front allié étant rompu, sous la puissante offensive allemande, un bataillon du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc sous les ordres du chef de Bataillon Reboul, d'un seul élan contre attaque, enraya la ruée allemande sur l'Ile de France faisant 785 prisonniers et ornant son drapeau d'une sixième palme et de la fourragère aux couleurs de la Légion d'Honneur. Citation à l'ordre de l'armée n409 du 15 mars 1918."


A Quennevières, sur le mur extérieur de la Ferme, plusieurs plaques et un monument commémorent la bataille qui s'y est déroulée en 1915.


Scellées en 1924 sur les bords du Matz à Thourotte, en bordure de route à Moulin-sous-Touvent, Tracy-le-Val et Antheuil-Portes, ces bornes en granit rose sont l’œuvre de Paul-Moreau Vauthier sur une commande du Touring Club de France. Hautes de un mètre, pourvues d'un casque Adrian posé sur une couronne de lauriers, ces bornes marquent l'extrême avance des Allemands durant leur dernière offensive en juin 1918.

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