Monuments et plaques
en l'honneur de
victimes civiles

Si de nombreux monuments aux morts honorent les victimes civiles, de nombreuses plaques commémoratives sont aussi apposées dans les communes de l'Oise rappelant les habitants pris comme otages et fusillés par l'ennemi dans l'exercice de leur devoir.


A Chamant, au bout de la rue des Otages, une stèle élevée le 4 septembre 1927 par le Souvenir Français des civils passé par les armes par les Allemands le 2 septembre 1914.

" Passant, arrête-toi et souviens-toi !
Dans ce champ ont été fusillés par les Allemands le 2 septembre 1914 comme otages dela ville de Senlis : Eugène Odent, maire de Senlis ; Emile Aubert, mégissier ; Jean Barbier, charretier ; Lucien Cottrau, garçon de ferme ; Pierre Dewerdt, chauffeur ; Jean-Baptiste Elysée Pommier, garçon boulanger ; Arthur Roigault, tailleur de pierre."

A Chiry-Ourscamp, le jour de l'inauguration du monument aux morts (11 octobre 1925), une plaque est découverte dans une salle de la mairie en l'honneur du maire de la commune Anatole Duroyon mort en février 1915 des suites d'une marche forcée. Cette plaque sera détruite avec la mairie lors d'un bombardement en 1944.

A Lagny, sur le mur de cloture de la Mairie-école, une plaque rappelle le souvenir du maire Picard, fusillé par les Allemands le 19 septembre 1914. De même, au pied d'un crucifix du cimetière du village, une plaque évoque la mémoire de l'abbé Flamand, curé de la paroisse, exécuté comme otage à la même date.

" Le 19 septembre 1914, en ce lieu, les Allemands ont fusillé : Picart Paul, maire ; Flamant Denis, curé ; Lavacquery Fernand ; Lavacquery Octave ; Leclerc Jules. Pris comme otages, ont été obligés de creuser leur tombe avant de mourir."

Les Alsaciens-Lorrains
Non loin de la Clairière de l'Armistice, le monument aux Alsaciens-Lorrains, oeuvre en grès des Vosges réalisée en 1922 par Edgar Brandt, représente l'aigle abattu par l'épée, symbole de la chute de l'empire allemand. Ce monument, offert par le journal Le Matin, est remis à la ville de Compiègne le 11 novembre 1922 par Charles Beckenhaust, rédacteur en chef du journal de Wissembourg. Détruit par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, il est relevé à l'identique après guerre.

"Ici, le 11 novembre 1918, succomba le criminel orgueil de l'Empire allemand vaincu par les peuples libres qu'il prétendait asservir".

Les gardes forestiers
Depuis 1995, le monument en l'honneur des gardes-forestiers de Compiègne tués au champ d'honneur s'élève à proximité de la Clairière de l'Armistice.

Les infirmières
En 1918, un bombardement aérien tue Melle Jalaguier, infimière à l'hôpital militaire de Pierrefonds installé dans le parc de l'ancien Hôtel des Bains. Afin de commémorer cet épisode tragique de la Grande Guerre, les anciens-combattants ont élevé place de l'hôtel de ville une Monument national aux infirmières.

" A Elisabeth Jalaguier. Animée du plus bel esprit de sacrifice et du plus pur idéal patriotique, fut tuée à son poste au milieu des blessés qu'elle réconfortait par sa présence et ses soins au cours d'un bombardement aérien. Clemenceau. "

Les instituteurs de l'Oise
Oeuvre d'Henri Greber, ce monument élevé dans l'Ecole Normale des garçons de Beauvais honore les 153 instituteurs de l'Oise morts pour la patrie. (Visible à Beauvais au lycée François Truffaut dans la rue de Pontoise).

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